Top 10 des villes africaines où lancer une startup en 2025 (et pourquoi)

Top 10 des villes africaines où lancer une startup en 2025 (et pourquoi)
L’Afrique est en pleine effervescence entrepreneuriale. De Dakar à Nairobi, de Casablanca à Kigali, les écosystèmes tech se structurent, les financements augmentent et les entrepreneurs osent. Mais toutes les villes n’offrent pas les mêmes conditions pour réussir. Alors, où faut-il poser ses valises (et son laptop) pour lancer une startup en 2025 ?
Voici le classement UpAfrica Media des 10 villes africaines les plus propices à l’entrepreneuriat, basé sur une combinaison de critères : écosystème startup, financement, connectivité, infrastructures, coût de la vie, qualité du réseau, réglementation.
1. Lagos (Nigeria) – L’énergie brute et le marché géant
+ 20 millions d’habitants
Capitale africaine du capital-risque
Marché test idéal pour les fintechs et services à grande échelle
Défis : infrastructures, instabilité monétaire
2. Nairobi (Kenya) – La Silicon Savannah
Écosystème startup très mature
Fort soutien gouvernemental à l’innovation
Forte culture tech et anglophone
Concurrence accrue et coût de la vie en hausse
3. Casablanca (Maroc) – Le hub maghrébin en montée
Position stratégique entre Afrique, Europe et Moyen-Orient
Croissance des incubateurs et VC marocains
Soutien gouvernemental et stabilité politique
Complexité administrative à anticiper
4. Dakar (Sénégal) – La perle de l’Afrique de l’Ouest francophone
Talents disponibles, bonne connectivité mobile
Initiatives gouvernementales (DER, Orange Corners)
Effervescence dans la culture, la tech et l’agriculture
Taille du marché local encore limitée
5. Kigali (Rwanda) – L’exemple de rigueur et d’efficacité
Pays pionnier en e-gouvernement
Cadre fiscal très attractif
Sécurité et stabilité exemplaires
Petit marché local, besoin d’exporter vite
6. Le Caire (Égypte) – L’eldorado du volume
100+ millions d’habitants
Forte croissance dans la fintech, edtech et e-commerce
Accès facile au marché arabe
Bureaucratie, dévaluation de la monnaie
7. Abidjan (Côte d’Ivoire) – L’éveil de l’Afrique de l’Ouest francophone
Croissance économique solide
Dynamique entrepreneuriale en plein boom
Bonne connectivité et infrastructures en progrès
Difficultés d’accès aux financements structurés
8. Tunis (Tunisie) – Un joyau discret
Talents qualifiés à bas coût
Forte diaspora tech
Soutien des acteurs européens
Instabilité politique et économique récente
9. Le Cap (Afrique du Sud) – Un terrain d’innovation
Bon accès aux investisseurs étrangers
Écosystème tech très structuré
Cadre de vie idéal pour digital nomads
Inégalités et insécurité dans certaines zones
10. Accra (Ghana) – L’outsider prometteur
Démocratie stable et climat business-friendly
Montée des fintechs et de l’agritech
Incubateurs en pleine expansion
Taille du marché et coût de l’immobilier
Et demain ?
Des villes comme Bamako, Nouakchott, Lomé ou Bujumbura commencent aussi à structurer leurs écosystèmes. Le futur sera sans doute multipolaire : chaque ville aura ses forces (agriculture, industrie, tech, finance, logistique…).
Conclusion : Pas besoin d’être dans la Silicon Valley pour innover
L’Afrique offre un terrain d’expérimentation unique, où les contraintes inspirent des solutions inventives. Le plus important ? S’ancrer dans son marché, comprendre les besoins réels, et bâtir des modèles locaux, exportables et durables.